Novembre avec le Groupe Cyclo du Puy

Le concours de machines 2016 : la randonneuse du futur !

Début juillet, à Ambert, en parallèle de la cyclo des Copains, avait lieu la première édition d'une nouvelle génération de concours de machines. Dans les années 30 et 40, ce concours mettait en compétition les constructeurs de cycles et avait vu l’avènement de la randonneuse sportive.

"Randonneuse sportive" un oxymore ? Plutôt la conjonction optimale de la performance, de l'efficacité et du confort. D'ailleurs, le confort est un facteur de performance, surtout sur la longue distance. La recherche de ces trois qualités se traduit, entre autres choses, par une conception ingénieuse du cadre, des pneus souples et larges, des garde-boues ainsi que d'un éclairage par dynamo. En 2016, l'innovation passe clairement par une émancipation du modèle du vélo de compétition. Un changement de mentalité que souligne Bernard Lescudé dans son édito de la revue de la FFCT de novembre :

« Retour vers le futur
À la lecture des pages de Raymond Henry consacrées au concours de machines d’Ambert 2016 on remarquera deux choses : les dites « machines » sont d’authentiques vélos de randonnée (ou randonneuse) et les personnes gravitant autour sont jeunes, qu’il s’agisse des constructeurs ou des pilotes. Nous voici donc loin de l’image vieillotte que certains associent à ce type de vélo et qui prouve au moins une chose : on peut utiliser un tel engin sans avoir connu Vélocio ni faire partie de la tranche haute de la pyramide des âges de nos licenciés.
Le mois dernier, Steve Jackson nous a rendu compte de sa visite à Eurobike, vitrine mondiale du vélo et théâtre de la présentation des nouveautés. Et voilà que nos fringants vélos de sport adoptent des pneus de sections jusqu'ici boudées par les amateurs de performance, les freins à disque y font leur apparition (malgré le coup de frein de l'UCI !) et les cadres changent de géométrie pour plus de confort nous dit-on ! Et pour compléter le tout, voici le gravel-bike qui n'est pas un VTT mais permet d'aller sur tout les terrains, grâce notamment à ses pneus de 650B. Bref, le monde du vélo bouge et semble vouloir sortir des sentiers trop battus de ces dernières décennies et c'est une bonne nouvelle.
L'autre bonne nouvelle est que cette évolution – cette modernité – va séduire et séduit déjà une population de pratiquants dont l'âge fait rêver les statisticiens. Ils arrivent avec de nouvelles habitudes et de nouveaux matériels, ils sont enthousiastes et font du vélo par pur plaisir. Et si nous sommes assez malins, ils rejoindront bientôt nos clubs, apporteront leurs nouveautés et, il faut bien le dire, bousculeront nos habitudes... sauf si nous refusons d'être bousculés.
Il nous restera alors à les regarder passer, regarder passer le temps et le souvenir de notre cher club disparu faute de combattants. Triste perspective ! »

Pour en savoir plus sur le concours de machines, en plus de l'article de Raymond Henry (membre du jury) dans Cyclotourisme, on pourra lire un dossier complet dans le dernier magazine 200 (coorganisateur de l'évènement) avec une présentation de chaque machine, ainsi que dans le Bicycle Quaterly de cet automne (Jan Heine faisant également partie du jury).

Et aussi une série d'articles très détaillés sur le blog de Cyclodonia :

Renaissance du Concours de Machines

La section amateurs et premières armes

La nouvelle vague des cadreurs français 

Les constructeurs historiques au Concours de Machines
Composants et choix techniques

A propos d'équipement de randonneuse, il y en a un bien utile que beaucoup ne supporteraient en aucun cas d'arborer sur leur bolide de course : la sonnette ! Peut-être que le modèle très discret et nommé Oi du fabricant australien Knog en convertira quelques-uns...

Randonnée en Margeride

Une belle journée douce et ensoleillée était annoncée ce samedi 15 octobre. L'occasion de faire un peu plus long que les sorties hebdomadaires avec le GCP. Me voilà donc parti sur ma toujours bien aimée D31 !

Septembre du côté du Mézenc

Des sucs et des bosses

Samedi 3 septembre l'Avenir Beauzac Cyclisme organisait LES SUCS BEAUZACOIS, une journée de vélo route, de VTT et de randonnée pédestre. Nous étions quelques uns du GCP à venir, dont Anne-Laure, avec qui j'ai roulé, en compagnie de son ancien club de St Didier et les voisins ligériens de Villars.

100 km + 1880m de dénivelé + 2 ravitos = organisation parfaite !

Août du côté du Mézenc

Août en famille

Sortie du 14 juillet avec le groupe cyclo du Puy

Première sortie avec la caméra sur le vélo (voir aussi sur le blog du GCP)

Juillet du côté du Mézenc

                            Lors d'une petite sortie avec le GCP

L'Ardéchoise sous la pluie !

Nous étions une équipe de cinq du GCP à emmener Anne-Laure sur le podium de l'Ardéchoise : 220 km et 4270 m D+. La pluie et le froid ont fait de cette cyclo une aventure éprouvante mais inoubliable !

BPB 2016 dernière étape en vidéo

Il manquait la dernière vidéo d'Adrià. Voici l'étape Calders - Barcelona :

BPB 2016 partie 2

Notre arrivée à Barcelone le dimanche après-midi, moi, Adrià et Manuel !

Mais avant cet heureux final, je reprends le récit au moment où nous entamions la descente du col d'Ares, côté français.

BPB 2016 Partie 1

28 de maig de 2016. Ça y est, nous y sommes ! Le jour se lève sur le vélodrome d'Horta. 115 cyclos au départ sur les 122 inscrits.

BPB 2016 en route pour Barcelone

BPB comme Barcelona-Perpinya-Barcelona, un cyclo-marathon de 600 km à travers le nord de la Catalogne auquel je participe pour la première fois. Habituellement, et c'est dans l'ordre des choses, c'est mon vélo qui me porte. Mais, puisque le TGV pour Barcelone n'accepte pas les vélos, il me faut à mon tour le porter. Pour cela il fallait le démonter et le mettre dans une housse sur mesure. Je me suis inspiré du système Rinko pour rendre amovible le garde-boue arrière. Le système japonais permet aussi de démonter facilement la fourche et de déclipser les pédales. Même avec la fourche et les pédales en place j'arrive à un bagage facilement transportable et plus compact que les dimensions autorisées par la SNCF.

Barcelone-Perpignan-Barcelone (avant le départ)

L'an passé c'était le PBP. Cette année ce sera le BPB ! C'est à dire le Barcelone-Perpignan-Barcelone, un brevet de 600 km organisé tous les deux ans par la Fédération Catalane de Cyclisme.

J'en avais entendu parler par les cyclos catalans rencontrés lors du Paris-Brest-Paris. Une belle occasion de découvrir la Catalogne et de revoir Manuel avec qui j'avais beaucoup aimé rouler sur les routes de Bretagne

Nous sommes 122 inscrits, principalement de Catalogne et des région voisines de Valence et d'Aragon. On remarquera un participant venu d'au-delà des Pyrénées.
De ce petit français, je raconterai bientôt le voyage en train jusqu'à Barcelone et, bien sûr, son périple de 600 km, qui s'annonce quelque peu montagneux...       (à suivre...)

Velay à vélo (29)

     Printemps à Polignac.

BRM 300 entre Hérault et Aveyron

Fin mai je vais participer au Barcelona-Perpinyà-Barcelona, un Brevet des Randonneur Mondiaux de 600 km en Catalogne. Pour homologuer son inscription il faut avoir fait au moins un 300 dans l'année. J'avais prévu de faire celui de Cergy lorsque j'étais à Paris le mois dernier, malheureusement une crève carabinée m'avait fait renoncer. Ne pouvant pas faire le Brevet 300 organisé par Jean-Philippe Battu à Grenoble, je me suis finalement inscrit à celui de Clapiers, près de Montpellier. Ce n'est pas très loin du Puy et le parcours (voir le site de l'ACC) s'annonçait très sympa.

Balade printannière entre Riom et Nevers

Pour parcourir les 550 kilomètres qui séparent le Puy à Paris en une seule journée, ma solution est le tain + vélo. Cette année j'ai pris le TER (qui accueille sans difficulté les vélos) jusqu'à Riom, puis le vélo jusqu'à Nevers, où j'ai pris un Intercité sans réservation pour rejoindre Paris. Et j'ai fait de même pour le retour. La météo a été mon alliée les deux jours, ce qui a rendu cette balade bucolique très agréable. Les feuilles aux arbres, les fleurs dans les prés, les oiseaux qui chantent... le printemps quoi !

Le Puy en Motobécane rouge

Voilà un "nouveau" vélo qui aura été bien testé : sur la piste du stade de Causans (200 mètres bouclés en 56 secondes !) sur les pavés du pont des Carmes (dignes de Paris-Roubaix) et enfin le jardin Henri Vinay...

Flèche Vélocio 2016, du Puy à Gigondas

L'équipe de cette année encadrée par nos accompagnateurs Jojo et Robert : bibi, Henri et Guy avec qui j'avais déjà fait ma première flèche en 2014 (le quatrième mousquetaire à l'époque étant Jojo), Jean-Noël et Anne-Laure. Tous deux se lancent pour la première fois dans une telle aventure, avec un mélange d'enthousiasme (surtout Anne-Laure !) et de doutes (surtout Jean-Noël !)

Il y a pour Pâques, une tradition dans le cyclotourisme, c'est de rouler pendant 24 heures, en équipe, en direction de la concentration "Pâques en Provence". Cela s'appelle une Flèche Vélocio, en mémoire de Paul de Vivie, surnommé Vélocio, qui retournait tous les ans à cette période dans sa Provence natale. Cette année c'était la 70ème fois que des équipes s'élançaient ainsi sur les routes du sud de la France.

Cette tradition-là j'ai bien envie de la faire mienne et d'être au rendez-vous tous les ans. Tant ce voyage d'une journée et d'une nuit en compagnie de bons camarades est enthousiasmante !

C'est une aventure particulière, incomparable. Un périple où l'on partage les joies comme les difficultés. Les moments d'euphorie comme les moments de doute. La grande forme du départ puis la fatigue d'une nuit blanche passée sur le vélo.

Les limites atteintes ne sont peut-être pas sportives. Cette année, comme il y a deux ans, nous ne visions que quelques kilomètres au-dessus des 500... C'est déjà pas mal ! diront les béotiens de la longue distance. Mais on est loin des "grosses" flèches de 650 ou 700 km (le record est de 778 km !). Avec nos 516 km nous restons raisonnables. Mais nous allons tout de même loin ! Loin dans la nuit, loin dans nos forces mentales. Car, même si nous ne nous "défonçons" pas et que nous nous accordons le temps de la convivialité et du repos lors des repas, il y a forcément des moments où le découragement vient nous titiller l'intellect. Et c'est ce qui fait le charme de ce genre d'aventure : l'exigence de tenir bon et d'aller au bout, tous ensemble !

"D' j'arai un velo" chanson wallonne par Bob Deschamps

Un petit air de Belgique !

Fin d'hiver au Lac du Bouchet

Ce blog prend la poussière, des toiles d'araignée dans les coins. Il est temps de reprendre les choses en main ! Même si je m'occupe du blog du GCP et que je poste quelques photos sur Instagram, la manivelle mérite de continuer son chemin buissonnier. Surtout que la saison qui commence s'annonce pleine d'aventures cyclotouristiques ! Et ça commence dès la semaine prochaine avec une Flèche Vélocio pour rejoindre la Concentration Pascale qui a lieu cette année à Gigondas. Je vous raconterai à mon retour ces 24 heures de vélo en équipe.
Pour le moment, après un épisode de neige en milieu de semaine, l'hiver semble se terminer. Ce matin j'avais envie de voir s'il restait encore un peu de neige au lac du Bouchet.

Retour en passant devant l'église de Cayres, puis la vallée du Dolaison.

Bonne Année 2016 !

Sur le vélo bien sûr !
les yeux grands ouverts pour voir loin et jouir de la beauté du monde !