mercredi 12 novembre 2014

San Francisco en 1906

Deux articles à lire sur carfree.fr : Barcelone sans voitures… en 1908 et San Francisco en 1906 dont voici un extrait :
David Orbach, architecte de profession, analyse les images de San Francisco en faisant cette intéressante réflexion: « notez le paisible côtoiement des modes de transports les plus différents (piétons, cheval, automobiles, tramway, charrettes) sur un sol où rien n’est défini. Et surtout notez comme le piéton avait sa place dans la rue. Nullement relégué sur les bas-cotés comme aujourd’hui, il circulait au centre de la rue, donc avait encore de la dignité dans la ville ».
La clé de cette relative quiétude semble résider dans la faible vitesse générale du trafic. Le tramway ne semble pas aller plus vite qu’un vélo, on le voit d’ailleurs se faire dépasser par des cyclistes. Les voitures de l’époque ne vont guère plus vite, tout comme les charrettes à cheval.
Je ne peux donc que reprendre la conclusion que j’avais formulée pour Barcelone: et si la véritable clé de la mixité et d’une mobilité apaisée et partagée était dans cette notion de « vitesse humaine ». Si tous les modes de déplacement, y compris les modes mécanisés comme les tramways et les voitures, ne dépassent pas 25 à 30 km/h, c’est-à-dire la vitesse du vélo, alors la rue peut devenir un espace partagé et sécurisé, et non plus ce torrent de voitures infranchissable que nous connaissons aujourd’hui.
En effet, la réduction de la vitesse en ville semble une solution simple et efficace pour permettre de partager la ville en bonne intelligence et dans la convivialité, avec moins de risques, moins de bruit, moins de carburant consommé et donc moins de gaz produit. Sachant que la vitesse moyenne en milieu dense avec une limitation à 50 km/h est de 18,9 km/h et de 17,3 km/h avec une limitation à 30... (voir l'article sur http://ville30.org)

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