mercredi 20 avril 2016

Balade printannière entre Riom et Nevers

Pour parcourir les 550 kilomètres qui séparent le Puy à Paris en une seule journée, ma solution est le tain + vélo. Cette année j'ai pris le TER (qui accueille sans difficulté les vélos) jusqu'à Riom, puis le vélo jusqu'à Nevers, où j'ai pris un Intercité sans réservation pour rejoindre Paris. Et j'ai fait de même pour le retour. La météo a été mon alliée les deux jours, ce qui a rendu cette balade bucolique très agréable. Les feuilles aux arbres, les fleurs dans les prés, les oiseaux qui chantent... le printemps quoi !

mardi 12 avril 2016

Le Puy en Motobécane rouge

Voilà un "nouveau" vélo qui aura été bien testé : sur la piste du stade de Causans (200 mètres bouclés en 56 secondes !) sur les pavés du pont des Carmes (dignes de Paris-Roubaix) et enfin le jardin Henri Vinay...


dimanche 3 avril 2016

Flèche Vélocio 2016, du Puy à Gigondas

L'équipe de cette année encadrée par nos accompagnateurs Jojo et Robert : bibi, Henri et Guy avec qui j'avais déjà fait ma première flèche en 2014 (le quatrième mousquetaire à l'époque étant Jojo), Jean-Noël et Anne-Laure. Tous deux se lancent pour la première fois dans une telle aventure, avec un mélange d'enthousiasme (surtout Anne-Laure !) et de doutes (surtout Jean-Noël !)

Il y a pour Pâques, une tradition dans le cyclotourisme, c'est de rouler pendant 24 heures, en équipe, en direction de la concentration "Pâques en Provence". Cela s'appelle une Flèche Vélocio, en mémoire de Paul de Vivie, surnommé Vélocio, qui retournait tous les ans à cette période dans sa Provence natale. Cette année c'était la 70ème fois que des équipes s'élançaient ainsi sur les routes du sud de la France.
Cette tradition-là j'ai bien envie de la faire mienne et d'être au rendez-vous tous les ans. Tant ce voyage d'une journée et d'une nuit en compagnie de bons camarades est enthousiasmante !
C'est une aventure particulière, incomparable. Un périple où l'on partage les joies comme les difficultés. Les moments d'euphorie comme les moments de doute. La grande forme du départ puis la fatigue d'une nuit blanche passée sur le vélo.
Les limites atteintes ne sont peut-être pas sportives. Cette année, comme il y a deux ans, nous ne visions que quelques kilomètres au-dessus des 500... C'est déjà pas mal ! diront les béotiens de la longue distance. Mais on est loin des "grosses" flèches de 650 ou 700 km (le record est de 778 km !). Avec nos 516 km nous restons raisonnables. Mais nous allons tout de même loin ! Loin dans la nuit, loin dans nos forces mentales. Car, même si nous ne nous "défonçons" pas et que nous nous accordons le temps de la convivialité et du repos lors des repas, il y a forcément des moments où le découragement vient nous titiller l'intellect. Et c'est ce qui fait le charme de ce genre d'aventure : l'exigence de tenir bon et d'aller au bout, tous ensemble !