dimanche 30 novembre 2014

Marche avec le GCP

Un dimanche non pas à vélo mais à pied, d'ailleurs ce fut pour moi une semaine entière sans vélo. Seulement 7 sorties et 480 km pour le mois de novembre (en octobre j'avais fait 13 sortie et 1100 km).
C'était bien agréable de découvrir autrement un pays que l'on connait à vélo, à l'occasion de cette marche entre St Jean Lachalm et St Didier d'Allier (à voir sur le blog du GCP).

lundi 17 novembre 2014

Kumisolo, une femme japonaise

Une magnifique illustration de Jeanne Detallante pour le 5 titres de KUMISOLO, " La femme japonaise".
Pour les fans, le vinyle est disponible chez Dokidoki Editions.

samedi 15 novembre 2014

Trois hommes sur un vélo


« Une balade ? dis-je ; moi je dirais que c'est une sorte de voyage, long ou court, sans but bien défini mais avec une seule règle : être rentré au bercail à une date fixée. Quelquefois on se promène dans des rues commerçantes, populeuses, parfois dans des champs ou des prés. Quelquefois ça dure seulement quelques heures, d'autres fois plusieurs jours. Mais que le chemin soit long ou court, qu'il nous emmène ici ou là, nos pensées sont constamment rivées sur l'écoulement du sable dans le sablier. Il nous arrive d'en saluer certains parmi ceux que nous croisons ; nous leur faisons alors un sourire. Avec quelques'uns, on s'attarde pour un brin de causette, avec d'autres, on fait un bout de chemin. C'est parfois passionnant, parfois un peu lassant : mais, à la fin du compte, on peut dire que nous avons eu du bon temps et nous sommes désolés quand vient la fin. »
Extrait de Trois hommes sur un vélo (Three Men on the Bummel) de Jerome K. Jerome, aux éditions Arléa pour la traduction française.

mercredi 12 novembre 2014

San Francisco en 1906

Deux articles à lire sur carfree.fr : Barcelone sans voitures… en 1908 et San Francisco en 1906 dont voici un extrait :
David Orbach, architecte de profession, analyse les images de San Francisco en faisant cette intéressante réflexion: « notez le paisible côtoiement des modes de transports les plus différents (piétons, cheval, automobiles, tramway, charrettes) sur un sol où rien n’est défini. Et surtout notez comme le piéton avait sa place dans la rue. Nullement relégué sur les bas-cotés comme aujourd’hui, il circulait au centre de la rue, donc avait encore de la dignité dans la ville ».
La clé de cette relative quiétude semble résider dans la faible vitesse générale du trafic. Le tramway ne semble pas aller plus vite qu’un vélo, on le voit d’ailleurs se faire dépasser par des cyclistes. Les voitures de l’époque ne vont guère plus vite, tout comme les charrettes à cheval.
Je ne peux donc que reprendre la conclusion que j’avais formulée pour Barcelone: et si la véritable clé de la mixité et d’une mobilité apaisée et partagée était dans cette notion de « vitesse humaine ». Si tous les modes de déplacement, y compris les modes mécanisés comme les tramways et les voitures, ne dépassent pas 25 à 30 km/h, c’est-à-dire la vitesse du vélo, alors la rue peut devenir un espace partagé et sécurisé, et non plus ce torrent de voitures infranchissable que nous connaissons aujourd’hui.
En effet, la réduction de la vitesse en ville semble une solution simple et efficace pour permettre de partager la ville en bonne intelligence et dans la convivialité, avec moins de risques, moins de bruit, moins de carburant consommé et donc moins de gaz produit. Sachant que la vitesse moyenne en milieu dense avec une limitation à 50 km/h est de 18,9 km/h et de 17,3 km/h avec une limitation à 30... (voir l'article sur http://ville30.org)